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Qu’est-ce que le CMV ? – Une infection virale invisible




Le CMV ou cytomégalovirus est une infection virale courante : à l’âge adulte, environ 50% des personnes ont été en contact avec le virus et sont, par conséquent, immunisées. Bénigne le plus souvent, elle peut cependant être très grave dans d’autres cas. Particulièrement dangereuse chez les femmes enceintes, l’infection au CMV pendant la grossesse est l’une des principales causes de malformations congénitales dans le monde. Du symptôme léger au handicap à long terme, les conséquences de l’infection au CMV ne sont donc pas anodines. Alors qu’aucun vaccin n’est aujourd’hui disponible sur le marché, la recherche clinique avance pour lutter contre cette infection encore méconnue.


Qui peut être touché par le CMV ?

De 0 à 99 ans, homme, femme, enfant, nouveau-né, bébé à naître, tout le monde peut contracter une infection à CMV, sans même s’en rendre compte. Il ne présente en effet aucun risque pour la santé de contaminés, à quelques exceptions près. Et ces exceptions sont importantes !


Les personnes immunodéprimées et les femmes enceintes qui contractent le cytomégalovirus peuvent observer de graves conséquences, l’infection se propageant silencieusement et touchant les plus vulnérables. Lorsqu’une femme enceinte se rend compte qu’elle a contracté le CMV, il est souvent déjà trop tard pour agir.

Ainsi, le CMV est dangereux pour :


  • Les femmes enceintes infectées pendant la grossesse. Elles l’ignorent le plus souvent et exposent ainsi leur bébé à naître à l’infection sans le vouloir.

  • Les jeunes mamans. Elles peuvent transmettre le CMV à leur bébé par le biais du lait maternel ou des fluides corporels tels que la salive.

  • Les personnes immunodéprimées. Un problème de santé chronique peut entraîner des formes graves de cytomégalovirus.


Quels sont les symptômes de l’infection à CMV ?

Les personnes en bonne santé développent très peu voire aucun symptôme lorsqu’elles contractent le virus. Tout au plus, l’infection se traduit par une fatigue, une faible fièvre, des maux de tête ou quelques douleurs de type courbatures. Mais chez les personnes immunodéprimées et les femmes enceintes, l’infection virale n’a rien d’inoffensif. Elle peut se manifester chez la personne en mauvaise santé mais aussi chez le bébé né ou à naître par :

  • Une atteinte de la rétine.

  • Des inflammations digestives.

  • Des inflammations neurologiques pouvant causer un handicap à long terme.

  • La mort, dans les cas les plus sévères.

Comment se transmet le cytomégalovirus ?

L’infection au CMV est fréquente et souvent asymptomatique amenant une importante diffusion. Le virus est véhiculé dans la salive, dans les urines, dans les larmes ou encore dans les sécrétions intimes et via les éternuements. Le temps d’incubation est variable, généralement compris entre 20 et 40 jours.


Quels sont les risques du CMV pour la femme enceinte ?

En soit, le cytomégalovirus n’est pas dangereux pour une future maman en bonne santé. Cependant, une infection au CMV déclarée pendant la grossesse peut avoir des conséquences graves sur l’enfant à naître. Si le virus atteint le fœtus, les possibles séquelles sont nombreuses :

  • Un retard psychomoteur.

  • Des séquelles auditives.

  • Un retard important de croissance.

  • Une mort in utero.

Plus le terme avance, plus le taux de transmission augmente. Mais les séquelles sont bien plus graves en cas de contamination au cours du premier trimestre. En cas d’infection, une sérologie sanguine permet d’estimer la date de l’infection pour en déterminer l’ancienneté et mesurer l’impact sur l’enfant à naitre. Cependant, les interventions possibles après un dépistage sont limitées ou non consensuelles.


Quels sont les traitements contre le CMV ?

Les traitements contre le cytomégalovirus sont aujourd’hui extrêmement limités.


« Le traitement contre l’infection à cytomégalovirus fait appel à un traitement antiviral spécifique, parfois sous forme d’injections intraveineuses. Ce traitement ne peut pas être administré aux femmes enceintes du fait de sa toxicité sur le développement du fœtus. Chez les femmes enceintes qui ne sont pas naturellement immunisées et qui fréquentent des enfants en bas âge, ou chez celles issues de milieux défavorisés, le risque d’être contaminée par le cytomégalovirus pendant la grossesse est plus élevé. Des mesures de précaution et un suivi particulier sont alors proposés. »*


Chez les femmes enceintes, la prévention reste alors le meilleur moyen de se prémunir de l’infection.


En l’absence de vaccin, la vigilance des femmes enceintes et des jeunes mamans doit être particulièrement accrue, en adoptant des mesures d’hygiène universelle :

  • Se laver fréquemment les mains, plus encore après avoir changé une couche.

  • Ne pas goûter dans la cuillère des enfants.

  • Ne pas embrasser les enfants sur la bouche.

  • Ne pas sucer la tétine des enfants ou du nouveau-né.

Luttons contre le cytomégalovirus

Il n’existe ni traitement ni vaccin validés contre le CMV. Faites partie de la génération qui lutte contre cette infection virale très contagieuse !


Inscrivez-vous dans notre panel de volontaires en cliquant sur ce LIEN, par mail à volontaire@lyonrechercheclinique.com - Objet : " cytomégalovirus" ou par téléphone au 07 71 58 15 47. Pour en savoir plus sur l’étude clinique en cours : cliquez ici

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